Les médias, l'alimentation & l'adolescence

En quoi les médias ont-ils des répercussions sur l'alimentations des adolescents ?


Introduction

De nos jours les médias sont au coeur de la vie des adolescents. Des études soulignent qu'un adolescent français leurs consacre 6h par jour et un adolescent américain 7h35. Les médias sont des moyens de diffusion, de distribution et de transmission de signaux porteurs de messages écrits, sonores, visuels, comme la presse, le cinéma, la radiodiffusion, la télédiffusion... Un adolescent est une personne entre 12 et 18 ans pour les filles, et entre 14 et 20 ans pour les garçons, immédiatement après la puberté. De plus, selon un sondage que nous avons mis en place sur internet ( facebook ) 79% se disent influencés par les médias sur leurs choix alimentaires. Les jeunes entre 16 et 25 ans sont censés appartenir à la génération des “natifs numériques”. Ils sont réputés de posséder un degré de familiarité élevé avec l’ordinateur, internet et les autres technologies numériques, comme le téléphone mobile et l’image numérique. En premier lieu nous analyserons comment les médias influencent les adolescents, ensuite nous montrerons comment les médias arrivent à être des obstacles à une bonne alimentation des jeunes et enfin les moyens qu'ils mettent en oeuvre pour y remédier.

I) L'influence des médias sur les adolescents

A) Les adolescents: des consommateurs courtisés

En premier lieu, les adolescents sont des êtres qui ont des difficultés à s’identifier en tant qu’individu et à quitter un groupe où il a ses repaires pour en intégrer un autre aux codes différents. Selon la pédiatre et psychanalyste Françoise Dolto (1908-2002), qui était spécialiste de l’enfance, il serait possible de comparer l’adolescent à un homard, « lorsque l’adolescent change de carapace, le homard reste sans défense, la peau à vif, le temps d’en fabriquer une nouvelle. Mais ce qui rend cette métamorphose particulièrement dramatique pour certains, c’est qu’il s’agit également d’une grande période d’effervescence inconsciente ». Aujourd’hui, un jeune est avant tout considéré comme un consommateur. Consommateur pour lui, ou influence la consommation de son entourage. Au début de l’adolescence, les jeunes peuvent passer par une période de manque de confiance en eux et ont besoin de l’approbation de leurs amis. Plus tard, les adolescents recherchent l’indépendance et l’identification à un groupe. Ils commencent à mettre en place un équilibre entre les valeurs de leurs parents et celles de leurs amis. Le témoignage d' Estelle, âgée de 16 ans nous prouve ce mal être chez les jeunes" J'ai toujours été très ronde, depuis que je suis toute petite. Mais c'est surtout à la puberté, vers 12 ans, que mon poids a explosé. J'utilise la nourriture comme une drogue. Dès que j'ai un problème, je mange. Cela me rassure. Surtout, cela combre un vide car j'ai l'impression que personne ne m'aime." Cette tranche d’âge suscite depuis bien longtemps une attention particulière des professionnels qui manipulent et tentent de séduire pour faire acheter. Il faut bien évidemment prendre en compte que les enfants et les adolescents d’aujourd’hui grandissent avec Internet et la presse gratuite. Les adolescents représentent 5,4 millions de consommateurs :qui ont vu leur argent de poche augmenter de 35% en 5 ans et un pouvoir d'achat oscillant entre 1,5 et 3 milliards d'euros. En rencontrant d'une manière générale les désirs que font ressortir leurs enfants, certains parents peuvent approuver des comportements qui poussent à la consommation de produits sur-emballés, encourager des choix de consommation peu soucieux de l’éthique et du développement durable. 9 jeunes sur 10, proposent des produits à acheter lors des courses hebdomadaires. A cette occasion, près de 9 jeunes sur 10 placent spontanément des produits à acheter dans le caddy. De plus, la majorité des parents (84%) déclarent qu’ils acceptent ceci. Nul doute que l’adolescent d’aujourd’hui exprime des attentes spécifiques en matière de consommation. Les professionnels ne s’y sont pas trompés et développent des stratégies marketing qui veulent répondre aux attentes des jeunes. Nous pouvons voir une représentation d'hamburger de différentes tailles qui représentent une tranche d'âge. Par exemple nous remarquons que de 12 à 13 ans, donc début de l'adolescence , 81% enfants aiment les fast-food alors qu'à 18 ans seulement 65% les aiment. En 6 ans, il y a donc eu une baisse de 17,75%.

B) L'alimentation sous l'influence des médias

En second lieu, à l’heure actuelle, l’alimentation envahit tous les champs médiatiques. Les techniques utilisées manipulent les adolescents. Les marques pénètrent le marché des jeunes. A travers les médias classiques mais aussi via internet (téléchargements de programmes, jeux en ligne, chats), par sms ou par le canal scolaire, on passe rarement une journée sans voir ou entendre le slogan publicitaire de la dernière barre chocolatée ou de la sauce barbecue dont on ne peut se passer ! Pourtant, nous sommes en même temps incités à augmenter notre ration de fruits et légumes, restreindre nos quantités, pratiquer une activité physique, pour préserver notre santé…Il y a de quoi se perdre et ne pas faire face à toutes ces recommandations! La télévision est omniprésente durant les repas des jeunes français, 58% regardent la télévision en mangeant. Pendant les plages de publicité au milieu des programmes pour enfants, on trouve une succession de spots vantant des confiseries, barres chocolatées et autres sodas. D’après plusieurs études de Safrane 75, une association de recherches et d’information en nutrition, dans 90% des spots publicitaires, la consommation de ces produits alimentaires se fait hors repas, sous forme de grignotage. Une étude menée sur 150 enfants français de 9 à 12 ans montre qu’un tiers d’entre eux associent les mots « santé » et « croissance » au Coca-Cola. Les publicitaires prétendent des vertus nutritionnelles pour tous les produits. Par exemple, Kinder prône que les barres de chocolat contiennent beaucoup de lait. Seulement dans 100g de chocolat au lait, il y a cinq fois plus de calories, cinq fois plus de sucres et dix fois plus de graisses que dans un verre de lait demi-écrémé. Cette pratique est à la limite de la publicité mensongère. Un autre exemple pour Nutella, dont la publicité explique qu'on y trouve phosphore, magnésium et calcium mais ils ont oubliés de mentionner le sucre et les graisses, pourtant présents en abondance.

D'après ce gaphique circulaire, on peut voir que 87% des publicités sont pour des produits très gras ou sucrés. Et seulement 13% des publicités ont un intérêt nutritionnel. Ainsi l'alimentation, que l'on met associe à la nourriture des adolescents, est sous l'influence des médias.

II) Les médias: un obstacle à une bonne alimentation

A) Les médias peuvent bouleverser l'éthique des jeunes et ainsi déclencher l'anorexie et la boulimie

D’une part nous allons montrer que les médias ont un pouvoir pour bouleverser l’éthique des adolescents et déclencher ainsi l’anorexie et la boulimie ( entre autre ). Les sociétés industrialisées et leurs enfants ne sont nullement épargnés par l’image donnée par les médias, les magazines…Des règles, des normes morphologiques qui n’épargnent personne et encore moins les adolescents.A l’heure de la beauté virtuelle, des photos retouchées qui laissent apparaître des filles parfaites sur papier glacé, l’apparence des adolescents face à leur miroir est certes difficile à gérer.Et du souhait de perdre quelques rondeurs jusqu'à arriver à l’anorexie, il n’y a parfois que quelques pas qui se franchissent rapidement à 15 ans et peuvent marquer une vie entière.
En effet les magazines, les publicités télévisées et autres moyens d’information, sont des médias très ciblés sur l’adolescent, considéré comme « principal » consommateur français. Ces médias veulent refléter un monde de perfection. Effectivement, que ça soit pour une publicité de pâte à tartiner (http://www.youtube.com/watch?v=p3hHsWsHSWc) ou de mode, les acteurs & mannequins sont minces, parfaits et même parfois, ils présentent une certaine excessivité… Effectivement, nous pouvons témoigner en tant que jeunes filles adolescentes, en regardant de temps en temps la télévision, lorsqu’il y a des publicités où des jeunes filles belles et minces apparaissent cela nous démoralise et nous donne envie d’être comme elles. Car il est vrai que l’anorexie et la boulimie sont des maladies qui touchent très principalement les filles. Nous avons trouvé le journal virtuel d’une jeune adolescente anorexique, qui exprime ses sentiments, ses sensations et les causes de sa maladie. ( http://xconfessionx.skyrock.com/ ) Ces articles sont très émouvants et nous prouvent que cette maladie est principalement causée par les médias et de toute la perfection médiatique qui entoure l’adolescent d’aujourd’hui, en effet dans ce blog elle se questionne: « Pourquoi dans notre société la maigreur règne??? Si il n'y avait pas tant de photos de filles maigres dans les magazines il n'y aurait pas tant de filles complexées... Pourquoi vouloir atteindre cette perfection, à quoi bon??? » .
Certains organismes (tel que l’organisme Suédois « anorexi bulimi kontakt ») ont voulu se mettre à la place des jeunes adolescentes atteintes d’anorexie, en mettant en place une campagne choc contre cette maladie : http://www.dailymotion.com/video/x1d8k3_campagne-choc-contre-lanorexie_ads?from=rss Cependant les médias provoquent une autre sorte de maladie, proche de l’anorexie… La boulimie qui est une des conséquences de l’anorexie, et provoquée par un mal-être profond, une forte envie de se nourrir qui provoque des vomissements. En effet les publicités, visant principalement les jeunes, ne semblent pas avoir conscience des répercussions, et entraînent ainsi d’autre sortes de maladies inconsciemment et par différentes raisons.

B) Les médias poussent à une surconsommation: un des éléments suscitant l'obésité chez les adolescents

D’autre part, une étude du journal Le Monde montre que 11.9% des adultes sont obèses contre 15% chez les enfants. Le nombre d'enfants trop gros ne cesse d'augmenter. On dénombrait 6% d'adolescents obèses il y a 15 ans, on en compte 13% aujourd'hui. De nombreuses raisons poussent les adolescents à se refugier dans la nourriture comme dans les familles à problèmes où les adolescents comblent leur vide et leur manque avec cette adiction pour la nourriture.. L’angoisse, la télévision, le grignotage et les nouveaux modes de restauration tels les fast- foods (McDonald’s, Quick) sont les autres facteurs de cette nouvelle forme d’alimentation comme le décrète Daniel Souilé, un médecin chez "Aux Oiseaux". Depuis de nombreuses années, cette maladie a pris beaucoup d’importance, notamment chez les adolescents. On remarque alors que leur espérance de vie a diminuée de 10 ans. En France, 100 000 personnes meurent d’obésité par an, d’après « Phosphore » un magazine très lu par les adolescents de 17 ans. Lorsque l’on demande aux « petits obèses » pourquoi ils ont choisi de grignoter tel ou tel produit, ils nous disent clairement que c’est parce qu’ils ont vu la publicité à la télévision, comme l’explique l’étude du magasine « Les français & l’alimentation ». Un ado passe en moyenne quatre heures par jour devant le petit écran. «A la sortie du collège, la plupart se retrouvent seuls à la maison», renchérit Marie-Hélène Grandazzi, pédiatre à l'unité adolescents du centre de Bullion. Livrés à eux-mêmes, privés de la présence réconfortante des adultes, certains compensent en grignotant face à la télévision, qui leur sert de baby-sitter. Et qui diffuse, à cette heure-là, des publicités pour les sucreries. C'est un cercle vicieux
Selon les dernières statistiques, 3,5 % d'adolescents sont obèses, et le seul coupable que l'on peut désigné est notre écran télévisé ; en effet , les 4-14 ans lui consacre en moyenne 2h15 par jour. Dans le rôle du Grand Satan, la publicité pour les aliments "gras, salés, sucrés" pousseraient au vice les adolescents. C'est en tout cas la certitude acquise par Roselyne Bachelot, ministre de la Santé. Depuis des mois, Roselyne Bachelot et son groupe d'experts poussent à éliminer cette pub tentatrice sur trois plages horaires : de 7 h à 8 h 30, de 12 à 14 heures et de 17 à 19 heures. Une liste de "produits acceptables" a été dressée : l'eau, les soupes sans sel, les yaourts sans sucre... Cette mesure ne prend pas en compte un aspect de la réalité publicitaire : les annonceurs les plus riches, comme "Coca-Cola" ou "Mars", ont déjà retiré leur pub des écrans pour enfants.

Sondage

  1. 45,5% des personnes interrogées vont une fois par mois dans un fast-food. 54,55% y vont plus d'une fois par mois, dont 16,7% de ceux-là y vont une fois par semaine.
  2. Les personnes interrogées ont entre 16 ans ( pour la plupart) et 18 ans.
  3. 80% des personnes interrogées respectent les trois repas journaliers, mais la plupart avouent grignoter entre les repas.
  4. 53,3% des personnes interrogées regardent plus de 2h par jour, la télévision
  5. 100% de ces jeunes, connaissent des publicités alimentaires par cœur. Les plus plébiscitées, sont : Danette, Macdonald's, Knaki ball, Nutella et Nespresso.
  6. 80% de ces personnes prêtent beaucoup d'attention aux médias, principalement internet, la télévision et les magazines.
  7. 66,7% ne mangent équilibré, seulement lorsqu'ils n'ont pas d'autre choix.
  8. 50% ont essayé de faire un régime dû à un complexe provoqué par les mannequins. Contre 50% qui n'ont jamais essayé, mais ceux-ci sont principalement composé de garçons.
  9. 85,7% se disent influencé par les publicités dans leurs choix alimentaires.
http://www.facebook.com/profile.php?v=wall&id=100000691324378 (cf Album Sondage) Ainsi, ce sondage montre que chez les adolescents, la consommation est très principalement provoquée par les médias; ceux-ci poussent à la consommation, mais parfois aussi à la sur-consommation, entraînant des excès néfastes.

III) Les moyens mis en place pour remédier à ces défaillances alimentaires

A) Les médias entreprennent des résolutions

D’abord nous verrons de quelle manière les médias entreprennent des résolutions. De plus en plus nous pouvons remarquer des « efforts » de la part des médias : en effet, une charte fût mise en place dans le but de promouvoir une alimentation ainsi qu’une activité physique pour acquérir une bonne santé. On peut trouver cette charte sur les publicités télévisées, ainsi que certaines publicités de produits alimentaires telle que cette publicité pour le « Happy-Meal » du fast-food McDonald, où apparaît le slogan « Pour votre santé, mangez au moins 5 fruits et légumes par jour». (http://www.youtube.com/watch?v=1XJAHI7FOY8) Cette charte, valable pour une durée de 5 ans s’articule autour d’ engagements, visant : - à renforcer le niveau « qualitatif » des publicités notamment les publicités alimentaires. - à diffuser des programmes sur l’alimentation et l’activité physique, d’une durée de 10h pour les chaînes télévisées privées avec une offre jeunesse jusqu’à 35h par an pour les chaînes « jeunes ». - à produire des programmes concis qui mettent en valeur les pratiques alimentaires et l’hygiène de vie à suivre. - à promouvoir régulièrement le site http://www.mangerbouger.fr/ Grâce à ces efforts, l’association « la lutte contre l’obésité infantile » pourra profiter d’un partenariat renouvelé et conforté avec le média télévisuel. De plus l’AFSSA (Agence Français de Sécurité Sanitaire des Aliments), ainsi que le PNNS (Programme National Nutrition Santé) se sont regroupés pour entamer une lutte contre l’obésité, en faisant des campagnes d’informations ainsi que des campagnes publicitaires telles que : « Manger au moins cinq fruits et légumes par jour » ou encore « Dépense toi bien ! ». Il est important de souligner que ces publicités sont diffusées, la plupart du temps, durant les programmes pour jeunes & enfants ; ainsi que les présentateurs ont obligation de donner des conseils concernant l’alimentation.

Etats-Unis deux jeunes filles intentent un procès à une célèbre chaîne de restauration qu'elles tiennent responsable de leur obésité. Morgan Spurlock documentaliste, fasciné par ce sujet, décide de se livrer à une grande expérience. A l'aide d'un cobaye, un chef cuisinier marcobiotique décide d'entreprendre une expérience qui durera 30 jours. Le réalisateur s'engage à se nourrir exclusivement, matin midi et soir, dans les enseignes Macodnald's. Les résultats se font très rapidement sentir, autant au niveau physique que psychologique. Cela va engendrer sur lui, de nombreux effets secondaires.(http://www.dailymotion.com/video/x38j8l_super-size-me_politics ).

Une autre solution, mise en place par le magazine féminin et lu par les adolescentes « Glamour », qui a publié un article « La révolution 42 est en marche ! Qui aurait imaginé que le bourrelet d’un mannequin ferait plus … » avec des femmes rondes et dénudées, dans la rubrique « phénomène » de ce magazine. L’affaire Lizzie Miller, 20 ans, a déclenché des réactions dans le monde entier, dont l’origine du buzz fût une photo d’elle ,dénudée, exposant sans complexe ni retouchée par le logiciel Photoshop, sa taille 42 et ses formes. Elle est loin du corps idéal incarné par les tops models habituels … « A peine le numéro était-il en kiosque » ,raconte Cindie Leive, rédactrice en chef du magazine, « que nous avons commencé a recevoir des mails de milliers de lectrices. Toutes exprimaient leur satisfaction de voir, enfin, une fille qui leur ressemble dans un magazine.

Le photographe italien Olivier Toscani –célèbre pour ses campagnes chocs pour la marque Benetton- a réalisé une publicité contre l’anorexie, montrant sur une double page le corps « décharné » d’une jeune fille . D’après lui « Les médias, la télé et la mode sont les principaux responsables de l’anorexie. Sur l’affiche, une anorexique de 25 ans, Isabelle Neige, pose dénudée pour la marque de vêtement « No-li-ta ». Cette jeune femme lutte contre cette terrible maladie depuis l’âge de 12 ans, âge depuis lequel ni son poids ni sa taille n’a changé (1m64 & 30 kg). Grâce à cette campagne, la fédération de la mode Italienne et l’association Alta Moda, ont adopté « un manifeste anti-anorexie » ; celui ci interdit les défilés au filles de moins de 16 ans, et oblige les mannequins a présenté un certificat médical affirmant qu’elles ne souffrent d’aucun trouble alimentaire.

  • Devant le taux de surpoids et d'obésité grandissant des enfants, les entreprises américaines de restauration rapide ont décidé de limiter leurs publicités. Onze sociétés américaines ( dont Macdonald's) se sont accordées pour arrêter les publicités louant la " junk-food" destinées aux enfants. Les produits concernés sont ceux contenants plus de 12 grammes de sucre par portion. Les premiers efforts de ces sociétés ont commencés il y a trois ans. Beaucoup de publicités chocs contre l'anorexie ont été mis en place, ( exemple d'une publicité dans le II)A) ). http://www.dailymotion.com/video/x1diqb_pub-anorexie-dontdieforadiet-scaryt_ads , Cette vidéo est en Anglais, mais nous trouvions important de la divulguer, rien que les images sont choquantes et amènent à une certaine réflexion pour le public. http://videos.tf1.fr/infos/2006/tragique-deces-mannequin-anorexique-5498699.html , Cette vidéo est le reportage du tragique décès d'une mannequin, passé aux informations. Les paroles, les images ainsi que les interviews sont très émouvantes et peuvent également faire réagir le public, sur les tragiques répercussions de cette maigreur.

B) Le résultat sur l'attitude des adolescents

Une enquête nationale sur l’alimentation des adolescents parue en octobre 2009 rassure les parents sur les habitudes de leurs grands enfants. S’ils plébiscitent la restauration rapide et les aliments plaisir, ils tiennent de plus en plus aux bons repas en famille et ne demandent qu’à être poussés dans cette voie. Quand les mamans laissent les rênes des repas à leurs enfants, vers 10-12 ans, ces derniers deviennent rapidement créatifs. Seuls ou quand ils peuvent inviter des copains, ils deviennent de véritables artistes culinaires : ils redécorent les gâteaux avec tout ce qui leur tombe sous la main et expérimentent de nouveaux mélanges de saveurs. Même s’ils s’accordent régulièrement des petits plaisirs, ils connaissent très bien la qualité nutritionnelle des différents aliments, grâce à l’école ou aux médias. Après un excès, ils rétablissent souvent intuitivement leur équilibre alimentaire sur la semaine. Il y a également la semaine du goût, créée par Jean-Luc Petitrenaud, elle est organisée depuis 20 ans. C’est un grand évènement gastronomique pour tous les collèges et lycées de France. Cette semaine du goût permet d’éveiller les goûts culinaires des adolescents. En tant qu'adolescents, après avoir pris au sérieux le problème de l'alimentation qui nous concerne tous, nous avons pris en compte le fait que les médias nous ciblent pour promouvoir leurs produits, il n'est bien évidemment pas interdit de gouter à ces produits, mais avec modération. La semaine du goût est donc très appréciée par les adolescents, qui présente pour eux une occasion de découvrire de nouvelles saveurs et d'avoir des repas saints et équilibrés. Nous arrivons à un âge où nous voulons plaire aux uns et aux autres ; ainsi avec les publicités chocs et les polémiques sur les publicités mensongères que nous avons découverts, nous n'auront certainement plus le même point de vue sur l'influence que les médias portent sur notre alimentation et par conséquent notre santé.

Conclusion

Les adolescents sont les principales cibles des médias. Par le manque de confiance qu’ils ont, Ils deviennent sensibles et influençables. Aujourd’hui les jeunes sont avant tout considérés comme des consommateurs. Les médias le savent et les manipulent pour les séduire et les faire consommer. Les champs médiatiques sont, en premier lieu, envahient par les publicités alimentaires. Les médias font partis intégrante de la vie des adolescents (ordinateurs, télévisions, téléphones portables...). Les médias ont une réelle influence sur l’alimentation de la population juvénile. Les spots télévisés pour les confiseries et produits gras sont très fréquents pendant les pages de publicités concernant les adolescents. Ainsi, les médias deviennent des agents qui bouleversent l’éthique des jeunes. Soit en les inscitants, à devenir mince par l’influence de l’image, l’une des maladies qui en devient la conséquence est l’anorexie. Soit ces agents les poussent à manger et à être acteurs de la sur-consommation et donc de déclencher la boulimie. Dues à de nombreuses corrélations, les médias entreprennent des résolutions comme des chartes, des publicités chocs, des révolutions entreprises par les magazines. Par ces évolutions, nous constatons des changements dans les comportements des adolescents, ils prennent plus en compte l’importance de la nourriture pour la santé, et se laissent moins influencer par les publicités. Mais ce problème est loin d’être résolu. Nous espérons que les jeunes, qui tomberont sur ce site, prendrons conscience, de la même façon que nous, de l’action des médias sur leur santé.

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